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Dans ce numéro : Message du président et chef de la direction | Gains en capital et dividendes : une combinaison gagnante | Vivre dans la richesse – Regard neuf sur le patrimoine et l’expérience | CELIAPP – Combiner allégement fiscal et impact générationnel
Message du président et chef de la direction
Président et chef de la direction, CWB Gestion de patrimoine
Il y a un an ce mois-ci, mes collègues et moi apprenions à la sortie d’un événement avec des clients à Toronto que la Banque Nationale se porterait acquéreur de la Banque canadienne de l’Ouest et, par conséquent, de CWB Gestion de patrimoine. Nous avons d’abord été surpris par cette annonce, puis la surprise a fait place à l’incertitude et à la tristesse : nous étions en train de bâtir quelque chose d’important et de distinctif et cela allait s’arrêter brusquement.
Au cours de la dernière année, nous avons appris à connaître la Financière Banque Nationale (FBN) et entrepris des activités d’intégration. Ce faisant, nous avons découvert la vision nouvelle et les possibilités que ce changement apportera, surtout pour les clients. La philosophie de gestion de patrimoine de la FBN cadre bien avec celle de nos conseillers en gestion de patrimoine.
La FBN emploie l’expression « le meilleur des deux mondes » pour décrire son avantage concurrentiel afin d’attirer les meilleurs conseillers dans ses rangs. C’est ainsi qu’elle a réussi à embaucher des conseillers des cinq grandes institutions financières, qui se sentaient obligés de faire passer les besoins de leur institution avant ceux de leurs clients. Le meilleur des deux mondes est la promesse de ressources, d’un volume et d’une sécurité que seule une institution d’envergure nationale est en mesure d’offrir, ainsi qu’un gage d’indépendance et de liberté pour les conseillers afin que chacun puisse servir ses clients comme il l’entend. L’emploi de cette expression témoigne de la profonde compréhension du caractère unique de chaque relation client-conseiller et de la nécessité de la respecter et de la protéger.
Cet esprit d’entreprise est encouragé à la FBN, et ce, à tous les niveaux. Nos conseillers jouissent aujourd’hui d’un degré de souplesse sans précédent. Ils sont mieux outillés pour approfondir à leur façon les relations avec les clients, améliorer leurs propositions de valeur uniques et personnelles et déterminer leur propre conception de l’expérience client. C’est fantastique de voir le dynamisme et l’engagement de nos conseillers face aux possibilités qui s’ouvrent à eux. De nouveaux partenariats voient le jour et de nombreux conseillers reviennent aux racines de leur pratique, découvrant comment y insuffler un nouvel élan.
Au cours de mes 25 années de carrière, j’ai travaillé aux côtés de nombreux conseillers de grand talent et je peux vous dire sans la moindre hésitation que nos conseillers sont les plus compétents avec lesquels j’ai travaillé et qu’ils font partie des meilleurs au pays. Leur perspicacité, leur intégrité et leur engagement de longue date envers les clients contribuent à la spécificité de notre entreprise. La FBN a reconnu la qualité de notre équipe et veille à ce que la transition se déroule le plus harmonieusement possible. C’est encourageant de voir cette grande institution reconnaître notre talent et investir dans celui-ci.
Plus important encore, nous demeurons déterminés à offrir une expérience personnalisée de qualité. Nos conseillers en gestion de patrimoine continueront de rencontrer leurs clients à des moments opportuns (par exemple, lorsqu’un événement de la vie, une révision des objectifs ou l’élaboration d’une solution sur mesure s’impose). Cet automne, comme le veut la tradition, nous tiendrons une série de conférences annuelles d’un océan à l’autre, auxquelles vous serez tous conviés.
Ce nouveau numéro de Grandir ensemble, qui a pour thème le meilleur des deux mondes, explore ce que cela signifie concrètement. Scott Blair, chef des placements, explique comment la combinaison des gains en capital et des dividendes crée un portefeuille qui, à l’instar d’une équipe de hockey, s’appuie sur des stratégies offensive et défensive. Pour sa part, Wesley Fong, planificateur principal, montre que le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété réunit les avantages du REER et du CELI pour favoriser le transfert de patrimoine intergénérationnel. Enfin, Russ MacKay, conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille, nous invite à jeter un regard neuf sur l’héritage que nous souhaitons laisser et les dépenses que nous pouvons faire de manière réfléchie. En lisant l’ouvrage Die with Zero, Russ a appris qu’il est possible de faire les deux à la fois et il raconte comment il a récemment mis cela en pratique au cours d’un voyage en Grèce avec sa fille.
Comme toujours, nous vous remercions de votre confiance pendant cette période exaltante. Nous envisageons l’avenir avec enthousiasme et nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre cette aventure avec vous.
Gains en capital et dividendes : une combinaison gagnante
Scott Blair, CFA
Chef des placements, CWB Gestion de patrimoine
On peut établir un parallèle similaire avec les placements, où le nombre de décisions à prendre est presque infini, et comme les grandes équipes, les portefeuilles allient souvent de puissantes structures offensive et défensive. Le rendement de chaque placement comporte deux éléments essentiels : le revenu (votre défense) et l’appréciation du capital (votre attaque). Dans le cas des placements en actions, ces éléments sont les dividendes et les gains en capital. Ils réunissent le meilleur des deux mondes pour créer une combinaison gagnante, vous donnant une meilleure chance d’atteindre vos objectifs au fil du temps.
L’efficacité de deux portefeuilles en un
Comme les investisseurs regroupent habituellement en un seul rendement les dividendes et les gains en capital, vous ne connaissez peut-être pas le poids que chacun de ces éléments peut avoir, alors jetons un coup d’œil à des cas de figure pour voir d’où proviennent les rendements totaux.Lorsqu’on examine l’évolution d’un placement de 100 $ dans l’indice phare canadien (l’indice composé S&P/TSX) au cours des 25 dernières années jusqu’à la fin de mai 2025, un constat intéressant s’impose (figure 1). La ligne rouge illustre l’appréciation du capital au sein de l’indice, tandis que la ligne bleue illustre le rendement total (soit l’appréciation du capital plus les dividendes). Le placement initial de 100 $ est passé à 283 $ compte tenu uniquement de l’appréciation du capital, ce qui représente un rendement annualisé de 4,2 %. Ce chiffre est décevant, mais le point de départ est important, car la bulle technologique était en train d’éclater l’année où débute le graphique.
Si l’on ajoute les dividendes à l’appréciation du capital, les chiffres sont impressionnants. Le placement de 100 $ vaut maintenant 551 $, ce qui porte le rendement annualisé à 7,1 %. Les dividendes constituent la partie stable et prévisible du portefeuille, tandis que les gains en capital en constituent la force motrice. Cette dernière est plus volatile avec le temps, mais aussi plus puissante lorsqu’elle est jumelée à la première.
Figure 1 : La puissance des dividendes combinés aux gains en capital

Source : FactSet
L’avantage canadien
Une analyse des données révèle que l’indice composé S&P/TSX affiche actuellement un rendement en dividendes de 3,1 %. Ce rendement est élevé par rapport à celui de l’indice S&P 500, qui n’est que de 1,6 %. Comment explique-t-on cet écart? Par les types d’entreprises qui font partie de chaque indice.
L’indice américain accorde une grande place à la technologie. Bien que bon nombre des entreprises de ce secteur versent des dividendes, elles connaissent également une croissance rapide, ce qui donne à leurs dirigeants la possibilité d’investir dans l’entreprise afin d’accroître considérablement les bénéfices. Les dirigeants avisés doivent affecter les capitaux là où ils pensent obtenir les meilleurs rendements pour les actionnaires.
Au Canada, en revanche, ce sont les entreprises stables comme les sociétés financières et les sociétés de pipelines qui prédominent dans l’indice. Ces entreprises ont des perspectives de croissance, mais pas autant de besoins divergents en capitaux que les entreprises technologiques en rapide croissance. Nombre d’entre elles ont obtenu un excellent rendement au fil des ans et se sont engagées à majorer leurs dividendes et à investir dans leurs activités. Voilà une autre façon d’obtenir le meilleur des deux mondes : une croissance à long terme alliée à un revenu régulier.
La plupart des pays du monde ressemblent davantage au Canada qu’aux États-Unis, avec un pourcentage élevé de sociétés versant des dividendes croissants et moins de grandes sociétés technologiques. Cela dit, le Canada jouit d’un énorme avantage fiscal en ce qui concerne les placements dans les titres à dividendes. Lorsqu’une société canadienne verse des dividendes, elle le fait généralement avec des dollars après impôt. Pour éviter la double imposition, le gouvernement accorde un crédit d’impôt sur les dividendes. De nombreux pays prélèvent aussi un impôt sur les dividendes versés aux Canadiens dans des comptes autres que des comptes de retraite, ce qui rend les dividendes canadiens encore plus attrayants.
Lorsque 1 + 1 = plus de 2
Étant donné la foule de stratégies possibles, il faut faire preuve d’un grand discernement, parce que même si les gains en capital et les dividendes sont complémentaires, il faut garder à l’esprit que chaque investisseur a des objectifs différents et que ce sont les vôtres qui doivent orienter votre stratégie.
Si vous voulez retirer régulièrement de l’argent de votre portefeuille (à la retraite, par exemple), la meilleure stratégie est peut-être de privilégier les dividendes dans votre composante en actions. Un tel portefeuille a tendance à être moins volatil et le revenu est donc plus prévisible. Vous réaliserez également des gains en capital au fil du temps en plus d’obtenir un flux de revenus croissants à mesure que les dividendes augmenteront. Si vous cherchez à accroître votre patrimoine et que vous n’avez pas besoin du revenu, les gains en capital seraient sans doute l’option à privilégier avec une plus grande diversification sur les marchés américain et internationaux.
Que vous souhaitiez obtenir un revenu stable, une croissance à long terme ou les deux, il est essentiel de comprendre comment les dividendes et les gains en capital interagissent pour renforcer la résilience de votre portefeuille et élargir l’éventail des occasions de placement. C’est là qu’entre en jeu votre conseiller. Comme un bon entraîneur, il ne se contente pas de choisir les meilleurs joueurs, il met en place les éléments les mieux adaptés aux objectifs à atteindre.
Vivre dans la richesse – Regard neuf sur le patrimoine et l’expérience
Russ MacKay, MFA-PMC, CIMMD
Conseiller en gestion de patrimoine, gestionnaire de portefeuille, CWB Partenaires en gestion de patrimoine
Ce que j’aime des voyages, c’est qu’ils m’aident à voir les choses sous un angle nouveau. Qu’il s’agisse de découvrir une nouvelle culture – à travers sa cuisine, sa langue et son mode de vie – ou de rompre tout simplement avec la routine, c’est une occasion de réfléchir et d’apprendre.
Je reviens tout juste d’un voyage en Grèce avec ma fille. Nous avons visité les îles de Naxos et de Crète et passé quelques jours à Athènes. Ce fut une expérience merveilleuse à bien des égards, notamment grâce au livre que j’ai lu pendant mon séjour : Die with Zero de Bill Perkins.
Pendant la majeure partie de ma carrière, j’ai donné des conseils aux clients sur la constitution d’un patrimoine et veillé à ce qu’ils disposent de la sécurité requise pour éviter de mourir sans un sou (ou pire qu’ils soient complètement désargentés de leur vivant!). Or, le livre m’a étonné. Il n’y est pas question de dépenses inconsidérées ou d’abandonner la planification. Il s’agit de maximiser délibérément l’utilisation que l’on fait de son patrimoine afin de vivre des expériences enrichissantes au lieu d’épargner et d’attendre à plus tard pour vivre ces expériences, au risque, malheureusement, de ne pas pouvoir les vivre du tout.
Mesurer ses expériences de vie en accumulant des « points d’expérience »
L’auteur ajoute un autre concept : les points de dividende mémoriel. Ces points représentent le rendement émotionnel que vous ajoutez aux points d’expérience et ils s’accumulent lorsque vous revivez l’expérience ou des parties de celle-ci, que ce soit en regardant des photos ou en racontant votre expérience à d’autres pour les inspirer, par exemple. Alors que je ne suis rentré chez moi que depuis quelques semaines, j’ai non seulement accumulé des points d’expérience, mais je gagne déjà des points de dividende mémoriel chaque fois que des amis et des clients me posent des questions sur mon voyage. Bon nombre d’entre eux veulent en savoir plus, car ils envisagent de voyager en Grèce. Je ne peux qu’imaginer le nombre de points de dividende mémoriel que je gagnerai dans les années à venir en continuant de raconter mes histoires.
Donner un sens à l’accumulation de son patrimoine – Le meilleur des deux mondes
- Vous et votre famille,
- Des organismes caritatifs et la collectivité,
- Le gouvernement (sous forme de taxes et impôts).
En gardant cela à l’esprit, réfléchissez à la répartition actuelle de votre patrimoine et à la manière dont vous prévoyez le distribuer à votre succession. Maximisez-vous les points d’expérience que vous pourriez gagner? Qu’en est-il des points de dividende mémoriel? Tout ce que vous prévoyez faire avec votre argent à votre décès ne vous rapportera malheureusement pas de points. Avec une planification réfléchie, toutefois, vous pouvez créer davantage d’expériences de vie et laisser davantage en héritage.
Prenons un exemple simple, celui d’un couple de retraités au début de la soixantaine dont la valeur nette s’élève à 10 000 000 $. Son plan financier tient compte du mode de vie et des dépenses qu’il souhaite avoir à la retraite, et prévoit une marge de sécurité raisonnable. Les projections montrent qu’à leur décès, les deux conjoints légueront un patrimoine de 4 000 000 $ à leurs deux enfants adultes (âgés actuellement d’une vingtaine d’années). Examinons les deux scénarios possibles en ce qui concerne ce patrimoine de 4 000 000 $ (figure 2).
Figure 2 : Dépenser de manière intentionnelle
La différence entre les deux scénarios réside dans les points combinés qui seraient gagnés en suivant quelques conseils de Bill Perkins (non pas mourir sans laisser d’argent, mais mourir avec moins d’argent). Du côté gauche de la figure 2, le scénario qui consiste à ne pas dépenser ou à ne pas utiliser la somme de 4 000 000 $ avant le décès du couple ne permet pas d’accumuler des points. Et s’il n’y a pas de points d’expérience, il n’y a pas non plus de points de dividende mémoriel.
Comparez ce scénario à celui de droite qui consiste à dépenser de manière réfléchie et à vivre pleinement. Dans ce second scénario, le couple décide d’utiliser de son vivant une somme supplémentaire de 1 500 000 $ de la manière suivante : 250 000 $ sont affectés aux voyages et à d’autres plaisirs de la vie, qui lui rapporteront des points d’expérience et des points de dividende mémoriel, 1 000 000 $ sont versés aux enfants adultes pour qu’ils puissent acheter une maison et subvenir aux besoins de leur future famille, ce qui donne également des points, et 250 000 $ sont versés à des organismes caritatifs ou à un fonds orienté par le donateur. Grâce à une planification adéquate, le couple réalisera des économies d’impôt en soutenant des organismes de bienfaisance qui lui tiennent à cœur, tout en accumulant d’autres points d’expérience et de dividende mémoriel grâce à la satisfaction que lui procurent ses dons.
N’oubliez pas qu’avec sa valeur nette actuelle et son objectif de laisser 4 000 000 $ à sa succession, ce couple mène un bon train de vie. Il pourrait dépenser 300 000 $ environ par année et disposerait encore de 4 000 000 $ à 100 ans. En fait, cela ne représente que 1 500 000 $ en dépenses additionnelles sur 40 ans. Utilisé à bon escient, cet argent peut permettre de vivre des expériences riches et durables et de donner là où cela compte le plus. Grâce à une planification stratégique, le couple assure sa sécurité financière à long terme et donne un sens à son patrimoine.
Die with Zero est un titre accrocheur. Même si je n’adhérerai jamais complètement à l’idée de tout dépenser (je suis de la vieille école), je vois certainement les choses d’un autre œil. Je vais désormais réfléchir davantage à la façon dont je passe mon temps et dépense mon argent afin de pouvoir vraiment profiter du meilleur des deux mondes : une vie bien remplie et un héritage qui reflète mes valeurs.
CELIAPP – Combiner allégement fiscal et impact générationnel
Wesley Fong, CFPMD, R.F.P., BCom
Planificateur financier, CWB Gestion de patrimoine
En quoi le CELIAPP se démarque
Conçu pour aider les acheteurs d’une première maison à épargner pour une mise de fonds, le CELIAPP leur permet de verser une cotisation maximale de 8 000 $ par année (ou jusqu’à 16 000 $ par année en cas de report d’une année antérieure) jusqu’à concurrence d’un maximum de 40 000 $ à vie.
De plus, cet instrument d’épargne offre la rare possibilité de faire un don anticipé, de réduire la complexité de la succession et de préparer la prochaine génération à la réussite financière dans un cadre avantageux sur le plan fiscal. Comme le CELIAPP combine les avantages fiscaux de deux comptes bien connus, le REER et le CELI, les jeunes Canadiens peuvent se prévaloir d’une déduction fiscale à l’entrée et effectuer des retraits en franchise d’impôt à la sortie.
Voici quelques-uns des avantages stratégiques du CELIAPP :
- Les cotisations sont déductibles du revenu imposable, comme pour le REER – Le titulaire d’un CELIAPP obtient une déduction fiscale l’année de la cotisation. Cette déduction peut également être reportée à une année ultérieure, ce qui peut s’avérer particulièrement utile si le titulaire est un étudiant ou s’il a de faibles revenus au moment du versement de la cotisation. Pour ceux qui ont atteint le plafond de cotisation à leur REER et à leur CELI, le CELIAPP offre un troisième moyen d’effectuer un don intergénérationnel. Il permet aux parents de transférer une partie de leur patrimoine d’une manière qui a une incidence positive, qui est fiscalement avantageuse et qui correspond aux valeurs de la famille.
- Les retraits sont libres d’impôt, comme pour le CELI – Le titulaire du CELIAPP ne paie pas d’impôt sur les retraits admissibles qu’il effectue pour acheter une première maison, que les fonds proviennent du capital initial, des intérêts ou de la plus-value. Autre caractéristique importante du CELIAPP, le titulaire n’est pas tenu de rembourser les sommes retirées, à la différence du Régime d’accession à la propriété (RAP). Le RAP permet aux particuliers de retirer des fonds de leur REER pour acheter leur première maison.
- Maximiser les avantages en combinant le CELIAPP et le RAP – Le CELIAPP peut être jumelé au RAP en vue de l’achat d’une première maison. Vous pourriez donc avoir accès à plus de 100 000 $ (60 000 $ du RAP et plus de 40 000 $ en cotisations au CELIAPP) de manière avantageuse sur le plan fiscal. Pour les époux ou conjoints de fait, cela pourrait représenter plus de 200 000 $ pour l’achat d’une maison. Et, pour obtenir un effet maximum, les familles peuvent cotiser simultanément à un REER, à un CELI et à un CELIAPP.
- Souplesse pour faire face aux aléas de la vie – La vie prend parfois des détours. Une autre caractéristique intéressante du CELIAPP est qu’il peut rester ouvert pendant 15 ans. Le titulaire dispose donc de beaucoup de temps pour épargner en vue de l’achat d’une maison. Cet instrument d’épargne offre une souplesse tout en optimisant la croissance à l’abri de l’impôt, alors si votre enfant décide de ne pas acheter de maison ou de déménager à l’étranger, les fonds peuvent être transférés dans un REER avec report d’impôt, sans que cela ait d’incidence sur ses droits de cotisation au REER.
- Liberté et contrôle – Les parents peuvent donner chaque année un montant d’argent à leur enfant pour qu’il puisse cotiser à son CELIAPP. Ce don contribue non seulement à soutenir le parcours financier de son enfant, mais aussi à encourager la responsabilisation, la prise de décision et la littératie en matière de placement dès un jeune âge. Comme l’enfant est le titulaire du CELIAPP, c’est à lui qu’il revient de prendre les bonnes décisions de placement.
- Donner maintenant ou laisser un héritage plus tard – Grâce au CELIAPP, les parents peuvent commencer à transmettre leur patrimoine de leur vivant, de manière stratégique et efficace sur le plan fiscal, tout en aidant leurs enfants à se constituer un capital plus tôt. En donnant maintenant, vous aurez le bonheur de voir vos enfants profiter de votre aide de votre vivant. Ce faisant, vous simplifiez l’administration de la succession, évitez l’homologation et contribuez à leur indépendance financière.
Coup d’œil sur les principales caractéristiques du CELIAPP par rapport au CELI, au REER et au RAP
CELIAPP |
CELI | REER | RAP | |
Cotisations déductibles |
Oui | Non | Oui | Oui |
Retraits à l’abri de l’impôt |
Oui, pour l’achat d’une maison |
Oui | Non, les retraits sont entièrement imposables |
Oui, pour l’achat d’une maison |
Plafond de cotisation |
8 000 $/année, maximum de 40 000 $ à vie |
7 000 $/année, plus droits de cotisation inutilisés des années précédentes |
Plafond établi par l’ARC |
Plafond annuel du REER établi par l’ARC |
Montant maximal des retraits |
Aucune limite |
Aucune limite |
Aucune limite |
Retrait maximal du REER de 60 000 $ |
Remboursement exigé |
Aucun |
Aucun, mais les retraits s’ajouteront aux droits de cotisation de l’année suivante |
Aucun* |
Obligation de rembourser le montant des retraits sur 15 ans, sinon il sera considéré comme un revenu imposable |
Éléments importants à considérer concernant l’impôt et le choix du moment
Premièrement, le CELIAPP diffère du REER et du CELI à plusieurs égards. Les droits de cotisation commencent à s’accumuler à l’ouverture du CELIAPP. Par conséquent, même si le CELIAPP a été instauré en 2023, si vous n’avez pas ouvert de compte avant 2025, vos droits de cotisation de cette année ne sont que de 8 000 $ (ils ne sont pas rétroactifs à partir de l’âge de 18 ans comme dans le cas d’un CELI ou d’un REER).
Contrairement au REER, les cotisations versées dans les 60 premiers jours de l’année ne sont pas admises en déduction dans la déclaration de l’année précédente. Les cotisations au CELIAPP doivent être déclarées l’année où elles sont versées.
Pour être considéré comme un acheteur d’une première maison, le titulaire de compte ne doit pas avoir été propriétaire d’une maison au cours des quatre dernières années civiles. Cela signifie que si vous avez déjà été propriétaire d’une maison, mais que vous êtes locataire depuis plusieurs années, vous pouvez quand même ouvrir un CELIAPP et y verser des cotisations. Enfin, les fonds doivent être utilisés ou transférés dans les 15 années suivant l’ouverture du compte ou avant l’âge de 71 ans, selon la première de ces dates.
Le CELIAPP réunit certaines des meilleures caractéristiques du REER, du CELI et du RAP, et est une option idéale pour les acheteurs éventuels d’une maison. Utilisé judicieusement, il constitue un autre outil permettant aux familles de réduire le fardeau de l’impôt sur la succession et d’avoir la satisfaction de soutenir la prochaine génération à même le patrimoine qu’elles ont accumulé.
Si vous souhaitez savoir comment le CELIAPP peut s’intégrer à votre stratégie de gestion de patrimoine familial, consultez-nous. Nous serons heureux de vous guider.
Source : Agence du revenu du Canada
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